Se laisser conduire à Jésus par Marie

Loué sois-Tu, Seigneur! Que ton Esprit nous guide et nous inspire. Qu’il nous enflamme de ton Amour.

Loué sois-Tu, Seigneur! Sois notre force et notre secours à chaque minute de nos journées.

Seigneur, apprends-nous à te mieux connaître et à te faire mieux connaître à ceux qui nous entourent ainsi qu’à te mieux servir en nous rendant utiles au prochain.

Loué sois-Tu, Seigneur, pour le travail de nos mains et le travail de notre tête. Glorifie le travail de l’ouvrier, de la mère de famille, de la servante, du prêtre et du religieux, de l’humble employé et du chef de l’entreprise.

Révèle toi Seigneur à tous ceux qui te recherchent, afin qu’ils te rencontrent et te glorifient à jamais. Amen.

Chaque rencontre humaine, chaque présence à l’autre nous enrichit. En ce jour, Marie vient nous apprendre à accepter d’être aimés de Dieu. Nous arrêtant pendant quelques instants devant ce mystère d’amour de Dieu pour l’humanité, nous prierons ensemble le Seigneur qu’Il daigne toucher nos coeurs pour qu’à l’exemple de la Vierge Marie, nous acceptions qu’Il fasse irruption dans nos vies.

Jésus-Christ n’est pas un idéal; son Évangile n’est pas uniquement une doctrine. Il est en personne un cadeau du Père, le Don de Dieu. Connaître Jésus-Christ, c’est accueillir le Don de Dieu dans sa vie.

Jésus-Christ est le grand Don de la générosité du Père; Il est la révélation de sa tendresse, de sa gloire, celui en qui Dieu nous a tout dit de Lui-même, en qui seul nous pouvons parler à Dieu.

Marie a su accueillir ce Don de Dieu et son coeur exultait de joie. Ô Marie, bienheureuse êtes-vous d’avoir cru à l’Amour. Faites que comme vous, sous l’action de l’Esprit, nous reconnaissions les merveilles opérées par le Seigneur et que nous allions toujours droit de l’avant, pour mieux connaître Jésus-Christ et pour le servir avec une pleine docilité.

Il faut que nous comprenions, une bonne fois, ce que cela donne de croire en Jésus-Christ. Il est le TOUT de notre vie : le fondement, la pierre d’angle, le sens, la beauté, la perfection, la sainteté, la fidélité. Il est notre CENTRE, notre GRÂCE UNIQUE en qui se trouve toute grâce de réconciliation avec nous-mêmes, avec les autres, avec la vie, avec Dieu.

Marie a cru en Jésus-Christ. Elle l’a donné au monde et elle a été le prolongement de son Fils dans la primitive Église, gardant la foi des apôtres et leur enseignant la louange.

Ô Marie, bienheureuse êtes-vous d’avoir cru à l’Amour. Faites que comme vous, sous l’action de l’Esprit, nous reconnaissions les merveilles opérées par le Seigneur et que nous allions toujours droit de l’avant, pour mieux connaître Jésus et pour le servir avec une pleine docilité.

L’essentiel n’est pas de me tracasser pour savoir en détail comment je pourrai aimer Dieu jusqu’au bout de ma route, sans jamais m ’en séparer.

L’essentiel, c’est de vouloir l’aimer aujourd’hui comme hier, en Lui laissant le soin des jours à venir. Pour nourrir le courage, en effet, Dieu ne donne pas, en une seule journée, tout le pain nécessaire à la vie entière. Il donne celui d’aujourd’hui et conserve pour chacun celui du lendemain. Les sept pains de la semaine sont là, dans sa main, sept fois quotidiens et sept fois mon soutien.

L’essentiel, c’est de me présenter à Lui chaque matin, pour Lui offrir mon bon vouloir de marcher, à son gré, mon bout de chemin; l’essentiel, c’est de me présenter à Lui chaque matin, afin de recevoir, de sa main, ma portion de soutien.

Dans ma quête de Dieu, l’essentiel n’est pas de me tracasser sur le détail de mon itinéraire. Il me faudra souvent avancer par voies confuses. Les plans divins ne seront pas toujours les miens. Comment alors faire le pointillé de ma route, si Dieu seul en connaît le tracé?

Je pense à la Vierge! Petite fille, elle avait choisi de consacrer sa vie à la prière. Et quand, selon la Tradition, elle est partie pour le Temple, c’était assurément pour y chercher l’Époux divin et vivre seule avec Lui. Ses desseins, oui, ont connu le succès, mais au-delà et contrairement à sa pensée, car si elle avait résolu de se séparer du monde pour aller vivre chez lui, Dieu, Lui, avait résolu de la ramener pour aller vivre chez elle. C’est pourquoi nous les retrouvons aujourd’hui, encore ensemble. Elle est Épouse, elle est Vierge toujours, mais elle est Mère aussi.

Il faut soumettre notre vie à la force transformante de l’Évangile : que chacun s’interroge, qu’on prie, qu’on cherche comment vivre pleinement l’Évangile, selon l’option que nous en avons faite. Qu’éclate le granit de nos coeurs! Que la force explosive du message évangélique, du sermon sur la montagne, fasse sauter «toutes nos bonnes petites raisons», qui ne servent qu’à nous barricader et à nous empêcher de nous livrer pleinement à l’action du Seigneur : «Va, vends ce que tu as, quitte tout, prends ta croix, suis-moi…» Oui, il faut nous mettre en prière et obtenir que le Seigneur Lui-même vienne à notre secours!

Marie s’est laissée couvrir par l’ombre du Très-Haut et son coeur exultait de joie. Ô Marie, bienheureuse êtes-vous d’avoir cru à l’Amour. Faites que comme vous, sous l’action de l’Esprit, nous reconnaissions les merveilles opérées par le Seigneur et que nous allions toujours droit de l’avant, pour mieux connaître Jésus-Christ et pour le servir avec une pleine docilité.

Quand on possède pleinement l’Esprit de Jésus-Christ, on ne se demande plus s’il faut partager les deux vêtements qu’on possède. Au plus profond de sa conscience, on est poussé à choisir entre Dieu et la satisfaction immédiate. On voit ce qu’on ne voyait pas. Le coeur a recommencé à battre, à prier, à espérer. On ne peut plus revenir à soi, sans avoir l’impression de renier le bonheur même de l’existence, parce qu’on a connu que le bonheur c’est la gratuité de l’amour – un amour sans bruit, étonnant comme la présence d’un ami sûr et parfait, dont rien ne peut nous séparer.

Loué sois-tu Seigneur! Amen.