Le Pain de Vie

Esprit Saint, Vous êtes le Père de notre vie spirituelle. Nos âmes Vous regardent avec confiance. Oh! donnez-leur largement la nourriture céleste!

La Sagesse, qui nous fait garder toujours le bon chemin;

l’Intelligence, dont la lumière nous guide et nous fait humbles;

le Conseil, qui nous incline à écouter vos inspirations;

la Force, qui nous donne la vaillance en face des obstacles et des sacrifices;

la Science, dont le flambeau allume les saints enthousiasmes;

la Piété, mère des énergies invincibles, des persévérances inébranlables à travers toutes les immolations, jusqu’à l’héroïsme, jusqu’au martyre;

la Crainte, qui nous fait fuit l’ombre même du péché, de peur que nous perdions l’ineffable trésor de l’amitié divine.

Ô Esprit si bon et si doux, donnez à notre âme les dons que nous sollicitons, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Soyez remercié, Seigneur, pour toutes les grâces dont Vous me comblez sans cesse, et qui m’éclairent comme la lumière du soleil. Par elles Vous me conduisez sur le chemin de la Vérité.

Merci de m’avoir créé, de m’avoir, du néant, appelé à l’existence; d’avoir imprégné votre divine empreinte en mon âme, et de ne l’avoir fait que par amour.

Merci, mon Dieu, pour le Saint Baptême qui m’incorpora à votre divine famille. C’est là un don inconcevable qui transforma mon âme.

Je Vous remercie, Seigneur, pour la Sainte Confession, pour cette source intarissable de grande miséricorde, pour cette source de grâces inconcevables qui rend la blancheur aux âmes souillées par le péché.

Merci, Jésus, pour la Sainte Communion par laquelle Vous Vous donnez à moi. Très doux Jésus, allumez mon amour pour Vous et transformez-moi en Vous, divinisez-moi afin que mes actes Vous soient agréables. Faites-le par le pouvoir de la Sainte Communion que je veux recevoir le plus souvent possible. Comme je désire être complètement transformé en Vous, ô Seigneur!

Ô Dieu éternel, enfermé en mon coeur, Vous possédant, je possède le ciel entier. Et, de concert avec les Anges, je chante votre sainteté, et je veux vivre uniquement pour votre gloire.

Ô Dieu grand et inconcevable, qui avez daigné tant Vous abaisser, je Vous rends gloire en toute humilité et je Vous supplie de bien vouloir me sauver.

Ô Dieu Tout-Puissant, toujours miséricordieux, votre pitié n’est jamais épuisée. Bien que ma misère ait l’immensité de la mer, j’ai une absolue confiance en votre divine Miséricorde.

Montrez-moi, mon Dieu, votre Miséricorde, selon la pitié de votre Coeur Sacré. Prêtez l’oreille à mes soupirs et à mes prières, ainsi qu’aux larmes de mon coeur contrit.

Ô Trinité éternelle, Dieu de bonté à jamais, votre pitié n’est jamais calculée. J’ai confiance en votre Miséricorde sans limites et je proclame votre divine bonté.

Par la Sainte Communion, mon coeur est un vivant tabernacle dans lequel se conserve l’Hostie vivante. Je n’ai jamais besoin de Vous chercher bien loin puisque Vous êtes en mon for intérieur. C’est dans la profondeur de mon propre être que je Vous rencontre, ô Dieu saint et miséricordieux.

Soyez remercié, Très Miséricordieux Coeur de Jésus, Source vivante de toutes les grâces, mon unique abri, mon unique refuge; en Vous repose mon espérance!

Soyez remercié, Très Compatissant Coeur Eucharistique de mon Dieu, insondable Source d’amour, d’où jaillit la vie pour les âmes, ainsi que la Source de toute douceur!

Soyez remercié, Très Saint Coeur blessé de Jésus, d’où sont sortis les rayons de votre divine miséricorde. C’est là qu’il m’est donné de puiser la vie avec une confiance totale.

Soyez remercié, ô Dieu de toute Bonté, pour votre amour inconcevable. Plein d’amour et de miséricorde, Vous Vous penchez sur moi comme une bonne mère, pour me donner les grâces qui me sont nécessaires au jour le jour.

Soyez remercié, ô Dieu de Miséricorde, Agneau de Dieu. Vous qui avez offert votre vie pour moi et qui Vous donnez à moi en la Sainte Hostie, soyez mille fois remercié!

Je Vous adore, Sainte Eucharistie, avec une foi profonde, avec une vive espérance et un amour ardent. Je vous adore du plus profond de mon âme, bien que je sois néant et pécheur.

Je Vous adore, Dieu caché, et je Vous aime de tout mon coeur. Les voiles du mystère Vous cachent à ma vue, mais non à mon coeur; aussi je Vous adore et je Vous aime avec les saints anges et tous les élus du Ciel.

Je Vous adore, Agneau de Dieu, Vous qui effacez les péchés de mon âme, et que je reçois en mon coeur quotidiennement. Par ce moyen unique, Vous m’aidez à progresser sur le chemin du Ciel.

Ô mon Dieu, que tout ce qui est en moi Vous vénère, mon Créateur et mon Maître! Je désire glorifier votre insondable Miséricorde par chaque battement de mon coeur!

Jésus dit: «Toi qui pleures, car la séparation [de ta mère] t’est pénible et te semble totale, pense à ce que te dit Jésus. Et tu verras que cette séparation n’est pas totale et que la douleur diminue.

Mon apôtre [Saint Paul] dit une parole inspirée à laquelle on attribue habituellement un sens qui ne se réfère qu’aux vivants de la terre. Mais elle en possède un autre, plus vaste et plus profond, que je révèle à vous tous, enfants qui pleurez, à vous tous qui souffrez à cause de la mort d’un être cher.

Ceux qui sont morts ne se sont-ils pas nourris de mon Sang et de la Chair qui s’est faite Pain pour les humains? Et s’ils s’en sont nourris, la vertu du Sang et de la Chair de votre Sauveur ne demeure-t-elle pas en eux au-delà de la mort?

Et que peut la mort face à l’esprit surhumain? Cette petite mort a-t-elle le pouvoir de séparer de moi, qui vis éternellement, des parties de mes membres uniquement parce qu’elles sont mortes sur la terre? Et ne vivez-vous pas en moi, constituant cette partie de mon Corps mystique qui vit sur la terre?

Ne sont-ce pas là des vérités incontestables? Oui, elles le sont. Sachez, sachez, vous tous qui pleurez à cause d’un deuil récent, que celui que vous pleurez n’est pas mort, mais vit en moi.

Sachez que ce même Pain qui a rassasié votre âme pendant que vous étiez unis sur la terre, maintient la vie et la communion entre vos esprits qui vivent sur terre et les trépassés qui vivent en moi.

La petite mort ne peut faire aucun mal aux esprits immortels. C’est la grande mort qu’il faut craindre, celle qui, vraiment, vous enlève pour l’éternité un parent, un époux, un ami.

La grande mort, c’est-à-dire la damnation de l’âme, laquelle sépare réellement de moi les cellules de mon Corps mystique en proie aux gangrènes de Satan.

Mais il ne faut pas pleurer pour ceux qui sont morts dans mon Nom et qui ont nourri en eux la vie de l’esprit par la Nourriture eucharistique, qui ne périt pas et qui préserve toujours de la mort éternelle. Non, il ne faut pas pleurer pour eux, mais se réjouir, car ils sont sortis du danger de mourir pour entrer dans la Vie.

Pensez que celui qui s’est nourri de moi peut difficilement être le frère de Judas, semblable à celui pour qui mon Pain ne fut pas vie, mais mort.

Selon leur capacité d’assimilation spirituelle, mon Pain, c’est-à-dire moi-même, fait nourriture pour donner aux humains la force de conquérir le Ciel, est la monnaie pour y entrer. Il les fera entrer plus ou moins promptement au Royaume de la gloire, mais, dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent des cas, il leur donnera le salut de l’âme.

Ne pleurez donc pas, parents sans plus d’enfants, époux sans vos conjoints, orphelins sans parents. Ne pleurez pas. Moi qui ne mens jamais, je vous dis, comme à la mère en l’Évangile : «Ne pleurez pas.»

Croyez en moi : je vous rendrai l’être que Vous aimez, et Je vous le rendrai dans un royaume auquel la triste mort de la terre n’a pas accès et où l’horrible mort de l’esprit n’est plus possible.

Ne pleurez pas. Que cette espérance, qui est foi, descende sur vous tous, ainsi que ma bénédiction!»

(Paroles tirées des cahiers de Maria Valtorta)

Ô Père éternel, nous Vous offrons toutes les vertus, tous les actes, toutes les affections du Coeur de votre bien-aimé Jésus présent au Très Saint Sacrement. Acceptez-les pour nous; et, par ses mérites, accordez-nous les grâces que Jésus Vous demande pour nous.

Par le Corps et le Sang de Jésus, nous voulons aussi Vous remercier de tant de miséricordes que Vous nous avez faites et satisfaire à tout ce que nous Vous devons pour nos péchés.

Par ses mérites, enfin, nous espérons de Vous toutes les grâces de persévérance dans le bien et, par-dessus tout, le don suprême de votre pur Amour durant l’Éternité. Amen.

Coeur Sacré de Jésus, hâtez-Vous de régner sur le monde! Les consciences se faussent de plus en plus et votre absence se fait sentir progressivement dans tous les états de vie.

Coeur Sacré de Jésus, que votre règne vienne!

Jésus, soyez Vous-même la fin promise à nos vies; soyez le seul inspirateur, la seule récompense de toutes nos entreprises.

Coeur Sacré de Jésus, que votre règne vienne!

Ô Coeur de Jésus, plus doux que le miel, Coeur qui aimez les âmes pures et qui méritez si bien d’en être aimé, régnez sur tous les coeurs.

Coeur Sacré de Jésus, que votre règne vienne!

Coeur Sacré de Jésus, plein de bonté, faites que tout ce que nous sommes Vous soit consacré. Soyez l’amour de nos coeurs et notre partage dans l’Éternité.

Coeur Sacré de Jésus, que votre règne vienne!

Coeur tout aimant de Jésus, victime de la plus ardente charité, immolé pour nos péchés et affligé par l’ingratitude des hommes, convertissez-nous, vivifiez-nous, embrasez-nous.

Coeur Sacré de Jésus, que votre règne vienne!

Doux Coeur de Jésus, n’oubliez pas vos privilégiés, les pécheurs que nous sommes, ceux pour qui Vous Vous êtes incarné. N’oubliez pas que c’est pour eux surtout que Vous avez révélé les tendresses inépuisables de votre amour.

Coeur Sacré de Jésus, que votre règne vienne!

Ils sont nombreux, les tièdes, ô bon Maître, ils sont nombreux, les indifférents; enflammez-les par votre divine Miséricorde.

Coeur Sacré de Jésus, que votre règne vienne!

«Voici ce Coeur qui a tant aimé les hommes», nous dites-Vous en nous montrant votre côté transpercé. Permettez donc que nous allions boire à cette Source divine de ferveur la sainteté à laquelle nous aspirons.

Coeur Sacré de Jésus, que votre règne vienne!

Pour réparer nos fautes passées, nous offrons les adorations des neuf choeurs des anges, les hommages de tous les saints du Ciel, mais par-dessus tout l’amour, la douleur et la reconnaissance de Marie, la Mère des miséricordes.

Coeur Sacré de Jésus, que votre règne vienne!

Après cette heure passée avec Vous, nous retournerons pleins de confiance à nos foyers avec l’espérance dans le coeur, nous proclamerons la bonté de votre Coeur et l’amour que Vous y avez fait grandir.

Coeur Sacré de Jésus, que votre règne vienne!

Coeur Sacré de Jésus, donnez-nous votre bénédiction et répandez-la aussi sur tous ceux pour qui nous avons prié.

Coeur Sacré de Jésus, que votre règne vienne!

Et vous, Marie, Reine de la paix, abaissez sur nous, sur notre famille et sur le monde vos regards de miséricorde, et apportez-nous, avec Jésus, le salut et la paix.

Coeur Sacrés de Jésus et de Marie, nous vous remercions!

Seigneur Jésus, Vous avez dit : «Demandez et vous recevrez, frappez et l’on vous ouvrira», avec la ferme confiance d’être exaucés, nous Vous demandons surtout la grâce d’une sainte mort. À l’exemple de Marie, dans un élan d’amour et de désir d’union à votre éternelle félicité, faites que nous nous envolions vers Vous pour Vous adorer et Vous remercier éternellement. Qu’au sortir de cette vie nous puissions aller Vous contempler dans le Ciel, Vous glorifier et Vous aimer avec les Anges, nos Saints Patrons et tous les Saints du Paradis! Amen.